Dans le cadre d’un projet d’investissement immobilier, la question de la forme juridique est inévitable. Faut-il investir dans l’immobilier en nom propre ou en SCI ? Découvrez tous les éléments de réponse.

Investir dans l’immobilier en nom propre

Lorsque l’on souhaite investir dans l’immobilier, investir en nom propre est la solution la plus choisie. Cette option, du régime de droit commun, séduit largement car elle est simple à mettre en place et à la portée de tous.

Pour l’acquisition d’un bien, l’acheteur, qui est une seule et même personne physique, contracte son prêt et signe l’acte de vente. Ainsi, il peut disposer de sa propriété. Les démarches d’acquisition sont donc simplifiées en investissant en nom propre.

Notez que si vous souhaitez investir à plusieurs, il est possible de le faire en nom propre, mais il faudra alors créer une indivision. Chaque acheteur sera ainsi propriétaire du bien acheté, au prorata de sa contribution financière dans l’achat.

En achetant en nom propre, vous pouvez prétendre à des solutions de financement réservées aux particuliers telles que le PEL (plan épargne logement) ou le prêt à taux zéro. Aussi, en nom propre, il est possible de louer le bien en tant que meublé. Dans ce cas, vous êtes soumis au régime de loueur en meublé non professionnel (LMNP), un régime fiscalement intéressant.

Investir dans l’immobilier en SCI

La SCI est une société civile immobilière qui permet d’investir à plusieurs. Deux ou plusieurs personnes sont nécessaires pour la constituer.

En optant pour une SCI, les acheteurs ont pour objectif de tirer profit du bien immobilier choisi. C’est une solution sécuritaire permettant de minimiser les risques et de protéger le patrimoine personnel des associés. En effet, c’est la société qui détient le bien immobilier et assure sa gestion.

En SCI, les établissements bancaires prennent en compte les capacités d’endettement de tous les associés. Il est donc possible d’emprunter un montant supérieur qu’en cas de financement en nom propre.

Les bénéfices de la SCI sont imposés à chaque associé, dans sa déclaration d’Impôt sur le Revenu (IR), en fonction du pourcentage du capital social détenu. Il est possible de déduire certaines charges du montant total des loyers encaissés.

À noter : les revenus de la SCI peuvent être soumis à l’impôt sur les sociétés dans certains cas. Il s’agit d’une option libre et irrévocable.

Lors d’un achat en SCI, il est possible de créer des règles de gestion au moment de la constitution de la société. Cela s’avère intéressant lorsque le bien immobilier peut faire l’objet d’une transmission.

Quelle solution choisir pour son investissement immobilier ?

Investir en nom propre ou en SCI est une décision importante qui peut s’avérer complexe. Vous savez à présent tout sur chacune de ces solutions. La bonne solution pour vous dépend de votre situation particulière.

Si nous devions résumer :

  • Lors d’un achat en nom propre, vous êtes le seul décisionnaire. Dans le cas d’une SCI, c’est le gérant de la société qui détient le pouvoir de décision ;
  • La transmission de patrimoine est facilitée en SCI. En nom propre, l’intervention d’un notaire est impérative ;
  • Concernant la fiscalité, la SCI est plus avantageuse. Elle permet de déduire des charges et elle offre la possibilité de créer un déficit reportable sur les années suivantes ;
  • Investir en nom propre est simple contrairement à l’investissement en SCI. En effet, La SCI étant une société, il y a de multiples contraintes de gestion et de formalités administratives à effectuer tout au long de la vie de la société.

Allez-vous investir dans l’immobilier en nom propre ou en SCI pour votre prochain projet ?